lutter contre les pollutions de l’eau, des sols et de l’air
A l’origine de 9 millions de décès prématurés en 2015 (soit 16% de tous les décès dans le monde), la pollution serait la plus grande cause de maladies et de décès prématurés à l’heure actuelle.
Sans action volontariste des Etats et des acteurs économiques, cette situation pourrait s’aggraver d’ici 2040 en raison notamment de l’industrialisation rapide des pays en développement, de l’utilisation croissante de nouveaux matériaux et technologies, ou encore de l’apparition de nouveaux polluants et de nouvelles molécules pharmaceutiques.
Dans ce contexte, comment lutter contre les pollutions tout en permettant la poursuite du développement économique et social du monde ?
+65 % - D’ici 2040, le marché de la dépollution des sols connaîtra une forte hausse pour atteindre un montant annuel de 4,5 milliards d’euros
Traiter toutes les pollutions de l’eau
Dans les pays en développement, l’urgence concerne le traitement des polluants massifs de l’eau (essentiellement les résidus de la vie humaine et de l’industrie).
Dans les pays développés, la nouvelle frontière dans le domaine du traitement de l’eau concerne le traitement des micropolluants, ces produits toxiques présents en petite quantité dans l’eau et dispersés, tels les pesticides, les herbicides ou encore les résidus médicamenteux.
1 % du PIB mondial – C’est le coût économique estimé de la pollution de l’air en 2060
→ Concilier développement urbain et préservation des sols
La pollution des sols, provoquée par la présence de polluants organiques - les hydrocarbures essentiellement – ou de polluants non-organiques à base de métaux lourds, comme le plomb, le mercure, le cuivre, le zinc,… peut présenter un risque majeur pour la santé humaine et, de manière plus générale, pour la faune et la flore présentes dans l’écosystème. De plus, elle peut être un frein au développement des villes, les terrains pollués situés en périphérie urbaine ne pouvant être exploités en l’état pour de nouvelles constructions.
La question de la dépollution d’anciens sites industriels tout autant que l’accompagnement des acteurs industriels dans leur stratégie en la matière sont donc au cœur des enjeux pour ces prochaines années.